Satijnen Doornen, en de Oorlog gaat voort...

« Épines satinées, et la Guerre continue »...

Ce serait encore mieux de mettre fin à toutes  les guerres, plutôt que de continuer à les analyser...

Et de se consacrer à un pacifisme créatif....

La poésie se trouve au cœur de l’homme qui avance. Le silence d’ ‘ein stilles Nennen’ ? cf. mon recueil : ‘Rosée solaire’ (introduction du philosophe Hubert Dethier).

Lettre du journaliste Marcel Detiège du 4 octobre 2022 (extrait).

« Même la guerre d’Ukraine est un passe-temps, pour (les) Poutine comme pour Zelenski et vice versa.

Que feraient donc ces jeunes gens s’ils ne s’amusaient pas à s’entre-tuer ?

Ils s’ennuieraient.

L’ennui est le moteur des sociétés.

S’il n’y avait pas l’ennui, on ne penserait pas à s’entre-tuer, ce qui est le passe-temps le plus passionnant.

« La chasse à l’homme est la chasse la plus passionnante » (Baden Powel).

En voilà des propos de chrétien ! »

« Et La Guerre continue ». La Guerre commence dans notre petite vie quotidienne, dans nos querelles vaines et stériles. ‘La Bouche de Vérité ‘ nous souffle son désir de paix, mais elle est étouffée par ceux qui se laissent éblouir par l’appât du gain et qui incitent à la guerre, qui implique vol et viol. Cf l’épilogue de mon recueil « Épines satinées. Et la Guerre continue »

« De même que l’homme sans privilège est réduit à travailler, le privilégié, lui, doit faire la guerre. La guerre elle-même a le privilège d’être un jeu.

Au temps de Gilles de Rais, la guerre est toujours le jeu des seigneurs. » Je réfère au livre de Georges Bataille sur le monstre sacré, Gilles de Rais.

On peut continuer à analyser le phénomène de la guerre, mais ce serait mieux de stopper toutes les guerres, d’adhérer à un pacifisme créatif.

Lettre de Marcel Detiège à Amélie Nothomb

Bruxelles, le 1 mai 2022

Madame l’Académicienne,

J’ai lu votre article dans Le Soir. Il ne me met pas en accord avec vous. Le jeune gouvernement belliciste d’Ukraine aurait dû, comme votre père l’Ambassadeur le fit, au Congo, négocier.

Il aurait dû composer, - on compose avec le Mai-, afin d’éviter la destruction de son pays, la ruine de ses industries, la misère de ses concitoyens, chassés de leur toit, jetés à bas de leur lit, et qui se pressent sur les routes de l’exil, où l’on est plus malheureux encore que chez soi.

Et je ne parle pas de l’essentiel, la mort des êtres chers, dont l’absence au monde rend celui-ci plus étranger et hostile qu’au jour de notre naissance.

Ces jeunes gens ont fait preuve d’inconscience, d’imprévoyance, d’un orgueil insoutenable, et au nom de quoi ?

Du patriotisme.

Mais le patriotisme, ce n’est pas cela. Ce n’est pas mourir pour la patrie, c’est veiller à lui faire le moins de mal possible, c’est-à-dire le moins de mal possible, aux gens qui la constituent.

Aujourd’hui, le gouvernement ukrainien se dit prêt à discuter. Il me fait songer à ces gros fumeurs, qui cessent de fumer, quand leurs poumons sont carbonisés.

Et ce sont ces écervelés, qui ont participé à la destruction de leur pays, que vous montrez en exemple ? Ils se sont jetés dans la guerre, parce que la paix est triste et ennuyeuse, tandis que la guerre est l’occasion de se divertir à la découverte des sensations fortes.

Pardonnez-moi ce ton véhément, c’est que si je vous aime bien, Madame, j’aime encore plus, comme disait l’évêque d’Hippone, la vérité.

Veuillez agréer, Madame l’Académicienne, l’expression de mes sentiments respectueux.

(signature)

Marcel Detiège

Ces commentaires sont rassemblés par Eliza Muylaert dans l'espoir qu'on mettra fin à la bêtise et à la cruauté dites 'humaines'!